Une journée sous le signe du ... TOURISME

Publié le par Ana RUIZ CASTRO

 

En ce doux matin de la Saint Bruno 2010,

 

tandis que dès 7h du mat' Laurent CARRATU s'exprimait fermement sur France Bleu Provence

à propos de la grève qui bloque à nouveau le Port de Marseille (cf message complet ci-dessous),

 

et tandis que Noé était en route pour la ville jumelle italienne Perugia avec sa professeur d'Italien,

et une quinzaine de camarades tous armés d'appareils photos en vue de l'expo. regards croisés de novembre,

 

je me rendais à l'atelier thématique CCI ... Tourisme !!! dirigé par Nicolas GUYOT

Un sujet on ne peut plus à vif, et tout en n'étant que cinq, le meilleur, et même l'essentiel est sorti :

 

l'état des lieux de la mission Tourisme actuelle révèle qu'un grand nombre d'actions oportunes ont déjà été conduites,

et avec succès : mise en place de labels qualité, charte esprit clients, e-learning, coopération renforcée avec la CRT et les OT, etc.

Néanmoins il reste du chemin à parcourir pour atteindre les ambitions qui sont de faire de Marseille

et le 13 tout entier une destination touristique à part entière.

L'un des principaux objectifs, le projet 2013, doit permettre de générer des actions qui seront conçues à terme,

afin d'éviter que le soufflet ne retombe.

 

Je tiens à souligner que pour aller au-delà dans la définition réelle du programme,

il faut reprendre en préliminaire la question de base :

"Marseille Provence" destination et zone touristique oui, mais laquelle ?

 

Il faut y répondre avec recul et précision pour donner toute sa cohérence au programme dans ce domaine en lui même, mais aussi par rapport à l'ensemble des lignes en cours d'élaboration dans les autres thématiques qui sont interdépendantes (d'ailleurs nous avons aussi rappelé l'effet récurrent de la crise, de la propreté, de l'insécurité, ...)

 

Grâce à cette définition, qui va au-delà du curseur du chiffre de la fréquentation (le fameux million de croisiéristes), nous repositionnerions les actions passées et à venir afin d'harmoniser le tout et leur donner

un élan indispensable à l'effet levier et à la synergie des actions.

 

Enfin je mettais en garde contre le risque du copier-coller sur d'autres modèles de développement, qui certes, s'ils sont admirables, n'en sont pas moins "sui generis" et doivent nous inspirer sans que nous oubliions que nous avons une âme ... à nulle autre pareille !!!

 

Merci à tous,

encantada conocerles,

recuerdos cordiales,

AnA

 

 

 

 

 

 

BLOCAGE DU GRAND PORT MARITIME

« Les 36 portiqueurs en grève nous doivent 1 million d’euros »  

 

Le blocus du Grand Port de Marseille a entraîné le détournement de plus de 11 000 croisiéristes le week-end dernier à Marseille.

 

Sachant qu’un croisiériste dépense en moyenne 100 euros par jour en escale à Marseille, c’est plus de 1 million de Chiffre d’affaire perdu pour les commerçants !

 

« Terre de Commerces » émet ses plus vives inquiétudes, dans ces conditions, à la tenue de la grande manifestation TOP CRUISE qui réunit les principaux acteurs des croisières et qui doit se dérouler sur le Port le 9 et 10 octobre prochain,

Et appelle les portiqueurs à prendre toute leur responsabilité à ne pas tuer cette opération essentielle pour Marseille.

 

« C’est toute une économie en pleine expansion (600 000 croisiéristes attendus en 2011 contre 450 000 en 2010), qui est aujourd’hui fortement menacée ».

 

Pourtant, les croisières sont un des leviers de croissance majeur, qui pourrait, à moyen terme, sauver l’activité de nos bassins est…

 

« Terre de Commerces » s’insurge contre cette minorité de grévistes qui menacent toute une économie et le chiffre d’affaire des commerçants.

D’autant plus lorsque l’on connaît la situation privilégiée des portiqueurs (4 000 euros bruts de rémunération mensuelle pour 18 heures de travail hebdomadaires).

On peut légitimement se poser des questions sur leurs revendications : Baisse du temps de travail à 12h/semaine, augmentation de 450 € par mois et retraite à 55 ans !

 

« On ne peut plus fermer les yeux sur les manœuvres de quelques privilégiés qui menacent l’avenir de notre Port et celui de nos emplois. Il est temps de prendre notre destin en main et se battre pour l’intérêt collectif » commente Laurent Carratu, Président de « Terre de Commerces ».

 

Publié dans AnAcronicas

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