FERIA D'ARLES 2006

Publié le par AnA RUIZ CASTRO

Vendredi por la tarde :
Sébastien Castella
sort en triomphe de la première corrida pascale après avoir coupé trois oreilles dans les arènes d´Arles. Après un début balbutiant (il perd la cape face à un toro qui fait tomber le picador à deux reprises), le Biterrois brille à sa manière à la muleta, par une faena vibrante où il se joue la vie. La présidence, généreuse, concède deux oreilles. Avec son deuxième opposant, Castella revient au toreo de ses débuts et réalise de belles séries de muletazos bien liés qui lui permettent d´obtenir un appendice.
Pour sa part, El Juli entame de belle façon la feria avec une faena sérieuse qu´il conclue d´une estocade entière.
Miguel Angel Perera semble fuyer et douter tout au long de l´après-midi. Il hérite pourtant du meilleur toro, le sixième exemplaire, mais ne parvient à profiter de toutes ses qualités.

 El Juli : une oreille et ovation. Sébastien Castella : deux oreilles et une oreille. Miguel Angel Perera : ovation et silence
Samedi por la tarde :
Décevante deuxième corrida de feria de Pâques en Arles. La course se conclut sans aucun trophée pour les trois toreros qui affrontaient des toros faibles de Antonio Bañuelos.
Juan Bautista et surtout le Sévillan Salvador Cortès réalisent les meilleurs instants. Morante de la Puebla, qui refuse les combats, reçoit deux fortes broncas.

Morante de la Puebla : bronca et bronca. Juan Bautista : ovation et ovation. Salvador Cortès : ovation après avis et applaudissements après avis.

Dimanche por la mañana :
Novillada triomphale dimanche matin dans les arènes d’Arles : les trois novilleros sortent en triomphe après coupé un total de huit oreilles lors d’une grande novillada de Antonio Palla.
Perez Mota, Mehdi Savalli et Marco Leal montrent un très bon niveau grâce à l’excellent jeu de la grande novillada de Palla, dont le troisième utrero est honoré d’une vuelta.Plus d’une demie arène.
Perez Mota : oreille et deux oreilles. Mehdi Savalli : oreille et deux oreilles. Marco Leal, pour ses débuts avec picadors, deux oreilles et tour de piste.
Dimanche por la tarde :
Antonio Ferrera
est sorti en triomphe de la troisième corrida de toros en Arles. Le torero, pour son retour depuis sa grave blessure à Castellon, brille avec le cinquième toro de Garcigrande et réveille les spectateurs d’une longue léthargie. Le matador réalise un travail vibrant, décidé, et
tue de manière foudroyante.Antonio Ferrera eut l'intelligence de le laisser s'éparpiller dans tous les terrains au premier tiers puis abusa littéralement de lui dans les autres compartiments de la lidia. Aux décamètres de derechazos, il ajouta les hectomètres de naturelles sur un rythme un peu rapide. Vaillamment, il laissa sa jambe encore convalescente au milieu des cornes pour laisser une entière libératrice de deux oreilles. Dans le style généreux qu'on lui connait, il fit un spectacle bondissant aux banderilles. Il mit les arènes debout lors d'un quiebro donné dos au toro, ce qui, pour une personne qui se relève de blessure, n'est pas la moindre des prouesses.
Pour le reste, les toros de Blohorn, manquant de force, n’ont pas permis une corrida haute en couleur. Victor Puerto apparaît volontaire face à ses deux opposants. Javier Valverde tente de briller, en vain.
Victor Puerto : ovation et division. Antonio Ferrera : ovation et deux oreilles. Javier Valverde : ovation après avis et ovation. 
Lundi por la mañana :
Pablo Hermoso de Mendoza
et Andy Cartagena sortent en triomphe des arènes d´Arles, au terme de la corrida de rejon pour la dernière journée du cycle pascal. Hermoso obtient trois trophées tandis que Cartagena coupe deux oreilles à son premier adversaire. Leonardo Hernandez quitte l´arène avec une oreille.
Six toros de Pio Tabernero de Vilvis, de jeu inégal. Leonardo Hernandez : saluts aux tiers et une oreille. Pablo Hermoso de Mendoza : deux oreilles et une oreille. Andy Cartagena : deux oreilles et forte ovation.


Lundi por la tarde :
Pour la dernière corrida de la feria d’Arles, Jose Pedro Prados El Fundi sort en triomphe des arènes. Il coupe une oreille à chacun de ses adversaires. Les toros de Yonnet, bien présentés, constituent un lot intéressant, bien présentés.
El Fundi se voit récompensé en devenant le dernier triomphateur de ce cycle 2006.
Denis Loré ne parvient à résoudre les difficultés de ses opposants, intéressants, et passe à côté de sa corrida arlésienne. Jose Ignacio Ramos fait preuve de détermination. Il reçoit un vilain coup de corne en posant la dernière paire de banderille avec le sixième adversaire mais peut poursuivre la lidia. S’il n’avait mal conclue aux aciers avec ce toro, le torero pouvait espérer un trophée.
 El Fundi : une oreille et oreille. Denis Loré : silence et silence. Jose Ignacio Ramos : silence et applaudissements.

MIL GRACIAS  A SOPHIE BERTHON POUR CET ARTICLE.



Publié dans TAUROMACHIE

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